La vente à réméré bien que peu connue, existe en France depuis les années 1800. Utilisée par les banques et les grandes sociétés dans les années 1980 et 1990, c’est désormais un outil pour résoudre les problèmes financiers des propriétaires.
Une histoire qui a plus de 200 ans
C’est dans le code civil Napoléonien que l’on trouve les premières mentions concrètes de la vente à réméré, on trouve même une évocation dans les mémoires de Talleyrand (ministre des affaires étrangères en 1815). Pourtant son origine semble plus ancienne comme de nombreuses lois de ce code civil qui sont des transcriptions de textes parfois du haut Moyen-Age.
Évolution dans les années 80
À l’origine, la vente à réméré a été essentiellement utilisée pour les échanges entre les établissements bancaires et les professionnels issus du secteur du commerce. Ce sont les industries et entreprises commerciales de grande envergure qui ont été les principaux bénéficiaires de cette technique de vente. Au début des années 90, la vente à réméré fut considérée comme étant un moyen de refinancement des valeurs mobilières, faute de cadre légal définissant ses vraies fonctionnalités. Au fil des années, ce procédé de vente a connu de nombreuses améliorations si bien que tous les acteurs du commerce peuvent l’utiliser, y compris les particuliers.
La vente à réméré aujourd’hui
La vente à réméré est une opération permettant de restructurer ses dettes tout en évitant la saisie de sa propriété. En effet, la les 3 étapes de la vente à réméré permet de vendre son bien pour dégager la trésorerie tout en conservant la possibilité de le racheter, c’est pourquoi il est aussi appelé vente avec faculté de rachat. La vente à réméré permet donc aux propriétaires en difficultés financières (surendettement, FICP) de retrouver un équilibre financier puis de récupérer son bien immobilier.